La brume matinal s’attardait sur Belcombe, enveloppant les ruelles pavées dans un rideau surnaturelle. Aude, encore hantée par les reproductions de l'obscurité, se tenait dans l’atelier où elle avait trouvé les masques. L’objet reposait sur la table, son cible ancestral saisissant la luminosité pâle qui perçait par la fenêtre. Depuis

La grande ville de Belcombe, impénétrable au creux des avenues, vivait au rythme de ses habitudes oubliées. Dans ses ruelles pavées, entre les anciennes échoppes et les façades usées par les siècles, un conte se transmettait depuis longtemps : celle des masques du ciel, des artefacts mystérieux qui révélaient le futur à ceux qui savaien

sandrine était dans un moment de sa vie où les propos semblaient plus nombreuses que les explications. À trente-deux ans, elle se sentait perdue dans son métier et ses amis, recherchant à comprendre les résolutions qui l’avaient supervisée jusque-là. Ses amis lui conseillaient de lâcher saisie, de produire le temps provoquer les domaines